Un programme de mentorat professionnel peut être une expérience d’apprentissage enrichissante, aussi bien pour la personne coachée que pour le mentor. Parmi les avantages d'un tel programme, citons l’amélioration des compétences interpersonnelles, le développement du leadership et la construction d’une relation professionnelle à long terme.

Si les cadres et les dirigeants sont souvent considérés comme de bons mentors, sachez qu'un titre de fonction ne garantit pas forcément un mentorat efficace. Les meilleurs mentors sont des personnes naturellement empathiques qui aiment aider, écouter et partager leurs connaissances.

Découvrez comment faire du mentorat une expérience positive, pour vous et la personne coachée. Voici quatre conseils pour un mentorat réussi :

1. Choisissez le bon mentoré

Cette relation professionnelle ne doit pas forcément permettre à un employé chevronné de transmettre ses connaissances à un (nouveau) collaborateur moins expérimenté. Il s’agit bien de la formule traditionnelle, mais il en existe d’autres. Par exemple, vous pourriez conseiller un dirigeant supérieur dans le cadre d'un mentorat inversé. Citons encore le mentorat par les pairs, qui consiste à associer des collègues à un niveau similaire de l’organisation pour leur permettre d’échanger feed-back et conseils professionnels.

Quelle que soit l’option qui s’offre à vous, prenez le temps de choisir un mentoré qui bénéficiera pleinement de vos idées et de vos conseils.

Interrogez les candidats potentiels, en personne ou par le biais d'une enquête, sur leurs intérêts professionnels et leurs objectifs à long terme. Enfin, demandez à vos collègues de vous recommander des candidats (y compris en dehors de votre département ou même de l’entreprise) qui pourraient apprécier votre mentorat.

2. Restez investi(e) dans le processus

Devenir un mentor professionnel (et assurer ce rôle efficacement) demande un certain engagement. Pour que l’expérience soit positive pour votre mentoré, gardez à l’esprit vos responsabilités en tant que mentor. Pendant les premières semaines ou les premiers mois du programme, cela peut sembler facile. Mais au fil du temps, à mesure que le travail s’accumule et que votre emploi du temps se remplit, il peut être tentant de reléguer votre mission de mentor au second plan.

Pour éviter ce problème, planifiez intelligemment. Bloquez du temps dans votre agenda pour des activités de mentorat spécifiques. Par exemple, vous pouvez consacrer un jour par mois à une réunion vidéo ou à un appel téléphonique pour discuter ensemble des progrès réalisés ou des problèmes que votre mentoré rencontre au travail.

En fonction de votre emploi du temps et de celui de votre mentoré, vous pourrez adapter la fréquence de vos rendez-vous. Vous pourriez notamment créer un rappel, pour ne pas oublier d’envoyer un e-mail concis à votre mentoré un vendredi sur deux, simplement pour prendre de ses nouvelles.

3. Tenez-vous mutuellement responsables

Pour être un bon mentor, il faut notamment créer et maintenir un canal de communication bilatéral qui invite au feed-back. À mesure que vous guidez le mentoré, surveillez ses améliorations et assurez le suivi nécessaire. Demandez-lui de faire de même avec vous. Plus le partenariat sera égal, plus la relation sera bénéfique pour les deux parties.

Il peut être utile de fixer des objectifs clairs et de discuter des attentes dès le début. Quelques questions utiles :

  • Quel type de développement professionnel espères-tu obtenir grâce à cette expérience ?
  • Quelles connaissances, compétences et conseils voudrais-tu que je te transmette ?
  • En général, comment aimes-tu apprendre de nouvelles informations ? La réponse du mentoré à cette question vous aidera à comprendre comment adapter au mieux votre approche communicationnelle.)

4. Envisagez un plan de développement professionnel

Lorsque vous élaborez les priorités et les objectifs du mentoré (et les vôtres), le degré de détail dépendra du but, de la structure et de la durée prévue du programme de mentorat. Mais quelle que soit la formule choisie, vous devrez trouver le moyen de suivre sa progression et de mesurer sa réussite.

Pour cela, vous pouvez notamment créer un plan de développement personnel (PDP). Le PDP décrit les mesures que le mentoré doit prendre pour s’améliorer sur le plan professionnel, fixe un calendrier réaliste pour atteindre les étapes clés, et détaille le soutien et les ressources dont il peut avoir besoin pour remplir les objectifs définis.

Assurez-vous d’inclure la personne coachée dans le processus d’élaboration de ce plan. Elle se sentira plus impliquée dans son développement professionnel et dans la relation mentorale en général. Mieux encore, cela vous permettra de fixer des objectifs pertinents et raisonnables pour le mentoré.

Grâce au mentorat professionnel, vous pouvez aider un collègue à progresser ou à gagner de l’assurance dans son travail. Ou aider un nouveau collaborateur à gérer ses responsabilités et à s’adapter à la culture de l’entreprise. S'il s’agit d’un employé qui travaille à distance, vous pouvez aussi l’aider à se sentir plus proche de l’entreprise et à prendre conscience de sa contribution.

Enfin, sachez que le rôle de mentor est gratifiant à plusieurs niveaux. Tout comme la personne coachée, vous sortirez grandi(e) de cette expérience. Le mentorat professionnel est une occasion unique de partager vos idées, vos expériences et vos points de vue. En bref, la relation mentor-mentoré peut être un outil précieux d’apprentissage et de croissance pour les deux parties concernées.


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