Employer des étudiants a toujours été un moyen simple et rentable d’assurer la continuité des activités de votre entreprise. Ils peuvent se révéler une aide nécessaire, notamment pendant les mois de vacances. Cependant, même en dehors des périodes de vacances, ils sont une main-d’œuvre bienvenue pour faire face aux pics d’activité, par exemple. Depuis 2017, la législation est beaucoup plus souple. Vous trouverez ci-dessous tous les détails et découvrirez comment tirer le meilleur parti du travail des étudiants.
Les étudiants jobistes sur le lieu de travail : voilà comment c’était avant
Les étudiants sont très demandés par les entreprises, et pour de bonnes raisons. Ils apportent instantanément de la flexibilité à vos processus d’entreprise, ce qui se traduit logiquement par un avantage en termes de coûts. Le travail des étudiants constitue donc un filet de sécurité pratique pour une charge de travail temporairement plus élevée. En plus, tout le monde y gagne : pas besoin d’investir inutilement dans du personnel permanent et l’étudiant jobiste met de côté une somme intéressante grâce au taux réduit à l’ONSS.
Néanmoins, jusqu’à la fin 2011, le travail des étudiants était également soumis à certaines restrictions. Les étudiants étaient autorisés à travailler un maximum de 46 jours en tant que travailleurs étudiants, dont 23 pendant la période estivale (juillet, août et septembre) et 23 pendant les autres mois de l’année. Pendant les 23 « jours d’été », une faible contribution de solidarité était appliquée (7,51 %), mais pendant les 23 autres jours, elle augmentait considérablement (12,51 %).
Depuis le 1er janvier 2012, les salariés et les employeurs bénéficient de plus de liberté. Les jeunes peuvent dorénavant travailler 50 jours en tant qu’étudiants, qui peuvent être librement utilisés tout au long de l’année civile. La cotisation de solidarité ne dépend plus de la période, mais s’élève désormais à 8,13 % sur l’ensemble de l’année, dont 2,71 % sont à charge du salarié et 5,42 % à charge de l’employeur.
600 heures par an depuis 2023
Le gouvernement fédéral a rendu l’embauche de travailleurs étudiants beaucoup plus attrayante. Depuis janvier 2023, les étudiants peuvent travailler 600 heures au lieu de 50 jours par an. La nouvelle réglementation vise principalement à offrir plus de flexibilité. Auparavant, une journée était toujours facturée, même si un étudiant ne travaillait que quelques heures.
À partir de 2023, seules les heures travaillées sont prises en compte. Cela permet aux entreprises de mieux répondre aux pics d’activité et offre aux étudiants davantage de possibilités de travailler de manière régulière. Par exemple, un étudiant peut être employé pendant 3 heures pendant les pics d’activité, et seules ces 3 heures seront comptabilisées au lieu d’une journée entière.
Embaucher des travailleurs étudiants : quelques points auxquels il faut être attentif
Vous envisagez d’engager des étudiants ? Alors, il vaut mieux tenir compte des conditions suivantes :
- Pour embaucher des travailleurs étudiants, vous devez établir un contrat de travail étudiant tel que décrit dans la loi sur les contrats de travail.
- Le travail étudiant n’est possible que les jours où l’étudiant n’est pas tenu d’être présent dans son établissement d’enseignement.
- Lorsque vous embauchez un étudiant, il est préférable de vérifier au préalable combien de jours il a déjà travaillé pendant l’année civile en cours. De cette façon, vous pouvez être sûr que les 600 heures ne seront pas dépassées. Les étudiants peuvent facilement consulter leur solde de jours de travail à cotisations de solidarité réduites sur le site de l’ONSS.
Si les conditions susmentionnées ne sont pas remplies, le travailleur étudiant et l’employeur doivent payer la cotisation sociale normale. Mais même dans ce cas, l’avantage de la flexibilité supplémentaire demeure. Avec une bonne compréhension mutuelle et contractuelle, les travailleurs étudiants sont toujours une valeur ajoutée pour votre entreprise.
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