Négocier son salaire peut reposer sur un rapport de force entre le candidat et une entreprise. Pourtant, ce rapport de force doit rester sous-entendu et ne jamais devenir « désagréable ». Voici nos conseils pour obtenir ce que vous souhaitez et éviter de tomber dans les pièges du rapport de force !
Faut-il forcément un vainqueur lors d’une négociation de salaire ? L’idéal serait plutôt que chaque partie soit satisfaite de son sort afin de jeter les bases d’une relation saine et constructive. Mais les choses peuvent parfois être plus compliquées…
Préparez-vous
Élémentaire, non ! Mais tellement vrai. Sans préparation, une négociation salariale va rapidement devenir un cauchemar, pour vous et votre interlocuteur. Il est donc indispensable de savoir ce que vous allez demander et de visualiser clairement vos marges de manœuvre. Dans ce cadre, construisez un discours de preuve afin de justifier vos prétentions.
Également, préparez-vous à d’éventuels points de discorde. Ne rentrez pas trop rapidement dans le vif du sujet et veillez à ne pas abattre vos cartes tout de suite. Enfin, et ce sera l’objet de notre prochain paragraphe, adaptez-vous à votre interlocuteur pour que les échanges soient réellement constructifs.
Comprendre votre intérêt et celui de l’entreprise
Il y a ce que vous souhaitez, et ce que l’entreprise souhaite. Si vous savez exactement ce que vous comptez demander, faites l’effort de vous mettre dans la peau de votre interlocuteur pour bien comprendre ses problématiques. Aujourd'hui, connaître les grilles de rémunération en fonction d'un poste et d’un niveau d’expériences est relativement aisé. Basez-vous sur des éléments tangibles pour anticiper la « contre-proposition » de l’entreprise.
En cherchant à faire coïncider votre intérêt et celui du recruteur, vous créez les conditions d’un dialogue et augmentez vos chances d’obtenir la rémunération souhaitée.
Chercher des compromis
A partir d’un moment, les deux parties vont devoir mettre de l’eau dans leur vin pour parvenir à un accord. Atteindre un compromis n’est véritablement possible que si vous jouez franc-jeu. Prenons un exemple, vous êtes très attaché à travailler 1 jour sur 5 à la maison et constatez que l’entreprise ne s’aligne pas sur vos prétentions salariales. Prenez les devants et proposer ce télétravail qui compensera la « perte » en rémunération. Si l’entreprise accepte le télétravail, elle pourra être ravie de cet échange de bons procédés.
N’en faites jamais une affaire personnelle
Il est nécessaire de dépassionner toute négociation salariale. Peu importe l’interlocuteur et sa personnalité, vous devez arriver à garder la tête froide et ne pas vous focaliser sur des attitudes ou des réactions qui vous énervent. Mais comment ? En vous concentrant sur le problème à résoudre plutôt que sur la personne, avec laquelle vous allez rester bienveillant et, si possible, factuel.
Lors d’une négociation, le rapport de force qui s’installe peut provoquer des émotions assez fortes (déception, colère, irritation…). Ne vous laissez pas submerger et dites-vous que cela fait partie du jeu ! Même si les remarques du recruteur vous déstabilisent, gardez à l’esprit qu’une réponse impulsive n’améliorera pas votre situation. Prenez quelques secondes pour vous vider la tête et revenez systématiquement vers le véritable enjeu : comment faire en sorte que vos deux positions se rejoignent !